À la recherche d’un endroit où partir en octobre en France cette année ? Bonne pioche : l’arrière-saison est l’un des meilleurs moments pour voyager malin. Les journées restent douces dans de nombreuses régions, la foule se fait plus discrète, et les prix des hébergements comme des activités retombent. J’ai sélectionné 10 destinations selon la météo, la facilité d’accès et tout ce qu’il est possible de faire sur place : farniente sur plages de sable, randonnées vers lacs d’altitude, découvertes de villages perchés, city-breaks culturels, balades au milieu des vignes ou forêts flamboyantes… Bref, de quoi trouver la bonne dose de soleil, de nature ou de culture sans traverser la planète.
Que vous ayez envie de prolonger l’été sur le littoral méditerranéen, de crapahuter dans les massifs déjà dorés par l’automne, ou de flâner dans des centres historiques pleins de charme, je vous propose mon top 10 des meilleurs endroits où partir en France en octobre. Cap au sud pour la baignade, à l’ouest pour l’iode et les belles lumières, et vers les reliefs pour les couleurs et les grands panoramas.
Où partir en octobre en France ?
1. Giens

Pour ouvrir le bal, je vous emmène dans le Var découvrir la presqu’île de Giens, rattachée à Hyères par son fameux double tombolo. En octobre, la lumière est superbe, les sentiers sont plus tranquilles et la mer reste souvent agréable pour une dernière baignade. Côté nature, le sentier du littoral déroule criques et caps sauvages avec des points de vue grand angle sur la Méditerranée. À chaque balade, j’obtiens ces panoramas à 360° sur la rade de Toulon, les îles d’Hyères et la route du sel.
Le bourg perché de Giens a aussi tout pour plaire : ruelles colorées, placettes ombragées et terrasses où s’attarder. Depuis la Tour Fondue, je rejoins en quelques minutes l’île de Porquerolles pour pédaler jusqu’aux plages à l’eau translucide bordées de pins (Notre-Dame, Argent, la Courtade). Côté plages « continent », l’Almanarre est un classique pour lézarder ou regarder planer les kites et windsurfs quand ça souffle, tandis que La Badine offre une eau peu profonde idéale pour une baignade calme.
Pour dormir, la presqu’île concentre campings, chambres d’hôtes et petits hôtels. Et si j’ai envie d’un hébergement qui change, je réserve une adresse insolite : cette ancienne maison de pêcheur aux cabanons colorés les pieds dans l’eau sur la route de la Madrague. Charme fou et ambiance chaleureuse garantis.
Conseils hors des sentiers battus à Giens
- Vieux-Salins d’Hyères : observez hérons, avocettes et flamants depuis les observatoires (belles lumières en fin de journée).
- Sentier discret côté Madrague : enchaînez petites criques et rochers plats parfaits pour un pique-nique au soleil.
- Balade matinale à la Tour Fondue : le lever du soleil sur Porquerolles vaut le réveil tôt.
- Porquerolles à VTT : louez un vélo et tracez vers les pistes du nord (moins fréquentées que les classiques du sud).
- Plage de La Capte via la route du sel (si ouverte) : ruban de sable fin, eau claire et vues sur les salins.
- Astuce pratique : en octobre, vérifiez l’ouverture du tronçon route du sel (fermée ponctuellement en cas de vent) et emportez des chaussures d’eau pour le littoral rocheux.
Pour vous loger, vous trouverez plusieurs campings et hôtels sur la presqu’île de Giens. Par ailleurs, si vous souhaitez dormir dans un endroit insolite, vous pourrez réserver votre hébergement dans une ancienne maison de pêcheur. Ces petits cabanons colorés situés au bord de l’eau sur la route de la Madrague disposent d’un charme fou où il règne une ambiance chaleureuse.
2. La Haute-Savoie

À la recherche d’un coin nature où partir en France en octobre pour me ressourcer ? Je mets le cap sur la Haute-Savoie. Ici, la montagne règne en maître : par temps clair, j’aperçois les plus hauts sommets de France, du Mont-Blanc au Dôme du Goûter, et les vallées se parent de teintes dorées. Les températures restent souvent douces en journée, idéales pour randonner sans la foule de l’été.
Je pars à pied dans les montagnes du Giffre depuis Samoëns ou Sixt-Fer-à-Cheval : passerelles, belvédères et cirques glaciaires se succèdent. En chemin, je découvre cascades spectaculaires (dont la « reine des Alpes », la cascade du Rouget), rivières sauvages et lacs d’altitude aux reflets d’automne. L’air est limpide, la lumière rasante : parfait pour les photos comme pour les pique-niques sur l’herbe rase.
J’en profite aussi pour faire une halte à Annecy, l’un de mes plus beaux city-breaks d’octobre en France. Les ruelles pavées bordent des canaux clairs, le lac miroite au pied des montagnes, et les pistes cyclables mènent rapidement à des plages et pontons tranquilles. À table, je me régale de spécialités savoyardes : fondue, tartiflette au reblochon, croziflette… de quoi se réchauffer après la balade.
Conseils hors des sentiers battus en Haute-Savoie
- Cirque du Fer-à-Cheval au lever du soleil (Sixt) : partir tôt pour avoir les parois et les cascades pour soi, silhouettes d’isards possibles.
- Lac de Peyre & col de la Colombière (Aravis) : petite rando où je croise souvent des bouquetins ; vue magnétique sur la pointe Blanche.
- Lac de Lessy (Chinaillon/Grand-Bornand) : itinéraire plus sauvage avec chalets d’alpage et miroir d’eau à l’abri du vent.
- Vallée de Bérard (Vallorcine) : sentier familial le long du torrent, passerelles et marmites de géant, parfait en arrière-saison.
- Gorges du Pont du Diable (Vallée d’Aulps) : passerelles accrochées à la roche pour une ambiance « cathedrale minérale ».
- Plateau de Sommand & Praz de Lys : grands alpages, points de vue sur le Mont-Blanc et spot top pour observer le ciel étoilé.
- Réserve des Contamines-Montjoie : boucle vers les chalets de Tré-la-Tête ou lacs Jovet selon conditions — couleurs d’automne sublimes.
- Plateau des Glières : mémorial de la Résistance + boucles douces en lisière de forêt, paysages ouverts et silence garanti.
- Fromageries d’alpage (Aravis/Chablais) : visite et dégustation de reblochon/abondance en direct des caves — pause gourmande et locale.
- Astuce pratique : en octobre, je vérifie les horaires d’automne des remontées et refuges (souvent réduits) et j’opte pour la tenue « oignon » (superpositions) + coupe-vent : matin frais, après-midi doux.
3. Le Colorado provençal

Cap de nouveau au sud pour cette troisième idée où partir en octobre en France : une escapade dans le Vaucluse, au pied du Luberon. En cette saison, l’air est limpide, la température idéale et les couleurs flambent : le moment parfait pour découvrir un paysage unique en métropole. À quelques minutes de Rustrel, je change totalement de décor : falaises striées, cheminées de fée, collines sculptées par l’eau et le vent… J’ai l’impression de marcher dans un mini Far West.
Ancien site d’extraction (jusqu’en 1992), le Colorado provençal a fourni des pigments d’ocre utilisés dans la peinture et l’artisanat. Aujourd’hui, je parcours des sentiers balisés qui serpentent entre les anciennes carrières, du sable jaune doré aux falaises rouge vif. Selon le temps et l’envie, je choisis une boucle courte (≈ 1 h) façon mise en jambe ou un itinéraire plus long (≈ 2 h) pour atteindre les belvédères et multiplier les panoramas. La lumière d’octobre, rasante, sublime chaque strie et chaque relief : un régal pour les photos.
Autour du site, je prolonge la balade par les villages de carte postale (Roussillon, Gordes, Saint-Saturnin-lès-Apt), les marchés d’Apt et quelques haltes nature (forêts, crêtes et belvédères) pour une journée complète au rythme du Luberon.
Conseils hors des sentiers battus au Colorado provençal
- « Sahara » & belvédères tôt/fin de journée : je vise les premières ou dernières lumières pour des couleurs intenses et des sentiers presque pour moi seul.
- Mines de Bruoux (Gargas) : galerie d’ocre souterraine (≈ 10–12 °C) en visite guidée — je prends une petite laine et je combine avec le Colorado.
- Sentier des Ocres (Roussillon) : variante plus « urbaine » mais superbe — j’y passe en fin d’après-midi quand les cars sont partis.
- Forêt des Cèdres du Luberon (Bonnieux) : promenade ombragée et points de vue sur le massif, idéale après les ocres en plein soleil.
- Belvédère de Saignon (rocher de Bellevue) : coup d’œil à 180° sur la plaine d’Apt, parfait au coucher du soleil.
- Aiguiers de Saint-Saturnin-lès-Apt : anciennes citernes en pierre sèche disséminées dans la garrigue, balade patrimoniale hors des circuits classiques.
- Ôkhra – Conservatoire des ocres (Usine Mathieu, Roussillon) : ateliers teinture/peinture naturelle pour repartir avec des mains (et des idées) hautes en couleur.
- Astuce pratique : j’évite les vêtements clairs (l’ocre tache), je prévois des baskets qui ne craignent rien, de l’eau et un couvre-chef. Après fortes pluies, certaines zones peuvent être glissantes ou temporairement fermées : je consulte l’info du site et je reste strictement sur les sentiers pour protéger les reliefs fragiles.
4. Le Var

Le Var, c’est l’un des départements au meilleur ensoleillement de métropole. Si je cherche où partir en octobre en France au soleil, c’est clairement un pari gagnant : températures douces, mer encore agréable, ruelles apaisées après la haute saison. J’alterne ports coquets et caps sauvages, de Bandol à Sanary, du Lavandou à Bormes-les-Mimosas, en glissant une baignade dès qu’une crique turquoise me fait de l’œil.
Début octobre, on se baigne encore volontiers sur de nombreuses plages varoises : Grande Plage de Six-Fours, l’Estagnol, Saint-Clair, Cavalière… Je glisse donc maillot, lunettes de soleil et serviette dans le sac et je file profiter des fins d’après-midi dorés. Côté rando, cap sur l’Estérel depuis Agay ou Saint-Raphaël : reliefs de roches rouges, eucalyptus, senteurs de pin, et panoramas de dingue sur la Méditerranée (Cap du Dramont, Pic de l’Ours, Cap Roux).
Quand octobre touche à sa fin, je rejoins Collobrières, cœur du massif des Maures et capitale de la châtaigne. C’est la saison de la Fête de la Châtaigne : marrons chauds, produits du terroir, crème de marron et animations dans un décor de forêts rousses. Entre deux stands, j’aime flâner dans les ruelles et pousser jusqu’aux ponts de pierre sur le Réal Collobrier.
Conseils hors des sentiers battus dans le Var
- Cap Taillat par l’Escalet (Ramatuelle) : sentier du littoral facile, eau cristalline et bancs de sable blanc — départ tôt, peu d’ombre.
- Île des Embiez (Six-Fours) : 12 min de bateau, tour de l’île à vélo entre vignes, criques et salins, ambiance 100 % iodée.
- Domaine du Rayol (Rayol-Canadel) : jardin des Méditerranées en bord de mer, sentiers parfumés et mise à l’eau masques/tubas l’été indien.
- Gorges du Blavet (Bagnols-en-Forêt) : mini-canyon dans les roches rouges, belvédères et petites boucles ombragées.
- Notre-Dame du Mai (Cap Sicié) : montée courte mais soutenue, vue XXL sur la rade de Toulon et la côte jusqu’aux Calanques.
- Cap Lardier → Cap Camarat (La Croix-Valmer / Ramatuelle) : tronçon sauvage du sentier côtier, plages secrètes entre pins et maquis.
- Bandol « vignes & calanques » : dégustations chez vignerons + marche vers Port d’Alon pour une crique carte postale.
- Mont Faron (Toulon) : téléphérique, sentiers en balcon et panorama sur la rade — idéal en fin de journée.
- Porquerolles en mode slow (depuis Hyères) : location de vélo et boucle nord (Notre-Dame, Courtade) plutôt que les classiques du sud.
- Astuce pratique : en octobre, je surveille le mistral (mer plus fraîche et vagues), je privilégie les plages abritées sud/est, et je prévois de l’eau + couvre-chef pour les randos de l’Estérel (peu d’ombre). Réservation conseillée les week-ends pour bateaux vers les îles.
5. La Normandie

Pour continuer mon top des meilleures destinations où partir en France en octobre, je file en Normandie. Chargée d’histoire, la région me séduit par ses paysages majestueux, ses villages au charme discret, ses manoirs et châteaux, et ces falaises calcaires qui plongent dans des plages de galets ou de sable. En octobre, la lumière devient spectaculaire : ciels changeants, fins de journée dorées, parfait pour des balades iodées sans la foule estivale.
Au large de Granville, je m’offre une escapade aux îles Chausey : eau turquoise, chaos granitique, bancs de sable qui apparaissent selon la marée — un petit paradis pour observer oiseaux et vie marine. Côté mémoire, je consacre une journée aux Plages du Débarquement (Utah, Omaha, Juno, Gold, Sword) et au Mémorial de Caen, pour mieux comprendre la Seconde Guerre mondiale et l’histoire du XXe siècle.
Je poursuis vers la côte d’Albâtre pour découvrir les falaises d’Étretat : Aiguille, Arche, Manneporte… Je prends le sentier des crêtes au-dessus de la mer, et j’attends la fin de journée quand la falaise s’embrase — l’instant photo immanquable. Selon le temps, j’ajoute Honfleur (Vieux Bassin), la Côte Fleurie (Deauville, Trouville), Bayeux et sa Tapisserie, ou je remonte jusqu’au Cap de la Hague pour une Normandie plus sauvage.
Conseils hors des sentiers battus en Normandie
- Cap de la Hague & Port Racine (Cotentin) : sentier côtier sur landes et bruyères, plus plus petit port de France lové entre deux digues.
- Phare de Gatteville & Barfleur : granit, maisons de pêcheurs et horizon XXL, loin des classiques très fréquentés.
- Île Tatihou (Saint-Vaast-la-Hougue) : traverse en bateau amphibie, fortifications Vauban et herbiers — ambiance nature garantie.
- Falaise des Vaches Noires (entre Houlgate et Villers) : marche au pied des falaises fossiles à marée basse (vérifier horaires).
- Cabane Vauban (Carolles–Champeaux) : balcon sur la baie du Mont-Saint-Michel au coucher du soleil, avec seulement le bruit du vent.
- Suisse normande (Clécy) : rochers, viaduc, kayak sur l’Orne et sentiers belvédères — parfait en arrière-saison.
- Route du Cidre (Pays d’Auge) : chaumières, vergers et dégustations chez les producteurs (cider, calvados, jus artisanal).
- Marais du Cotentin & du Bessin : observatoires d’oiseaux et chemins sur pilotis, ambiance brumeuse d’automne.
- Jardins de Giverny (Eure) : derniers reflets sur le bassin aux nymphéas et couleurs d’octobre dans les allées de Monet.
- Étretat côté jardins : Jardins d’Étretat sur la falaise d’Amont pour les sculptures végétales et la vue en plongée sur l’Aiguille.
- Astuce marées & météo : en Normandie, je calcule tout avec la marée (Chausey, falaises, Tatihou) et je m’équipe en tenue oignon (couche coupe-vent + laine légère). Les plus beaux éclairages arrivent souvent après une averse.
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6. La Corse

Le ciel bleu de l’été me manque et je cherche un coin où partir en octobre en France à la plage ? Je mets le cap sur la Corse. Facile d’accès en ferry depuis le sud-est de la France ou en avion depuis de nombreux aéroports, l’île de Beauté coche toutes mes cases d’arrière-saison : eaux claires, criques abritées, villages perchés et montagnes toutes proches.
En octobre, la Corse offre encore des températures très agréables — souvent 22 °C et plus en journée dans la première quinzaine. J’alterne alors journées mer sur les plages de rêve (Palombaggia, Santa Giulia, Rondinara au sud ; Saleccia, Ostriconi, Arone plus au nord) et balades actives dans le cœur de l’île. Côté nature, j’emprunte les sentiers du massif de l’Ospedale, des Aiguilles de Bavella ou de la vallée de la Restonica pour atteindre lacs, belvédères et vasques où l’eau court entre les roches. Entre deux randos, je file aux rivières et cascades pour une pause fraîcheur (Fango, Spelunca, Purcaraccia selon conditions).
Je prends aussi le temps de flâner dans Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio, Bonifacio et les villages du Cap Corse comme Nonza. C’est l’occasion de m’imprégner de la culture locale et de la gastronomie : civet de sanglier, charcuteries (figatellu, coppa, lonzu), aziminu (la « bouillabaisse corse »), fromages corses, canistrelli et miels de maquis. L’arrière-saison rend ces haltes encore plus paisibles.
Conseils hors des sentiers battus en Corse
- Désert des Agriates → Saleccia/Lotu : accès par piste 4×4, bateau-taxi depuis Saint-Florent ou marche par le sentier du littoral — sable blanc et lagon caribéen.
- Bonifacio – Sentier Campu Rumanilu → Pertusato : balcon au-dessus des falaises crayeuses et vue sur les Bouches — lumière magique en fin de journée.
- Cap Corse « nord » : boucle Barcaggio–Tamarone–Tour de Santa Maria, dunes et peut-être vaches sur la plage.
- Girolata par le « sentier du facteur » : marche côtière dans la réserve de Scandola (si la météo le permet) — criques rouge et eau translucide.
- Tour génoise de Capo Rosso (Piana) : rando panoramique sur un promontoire rose qui plonge dans la mer.
- Trou de la Bombe (Bavella) : itinéraire court et ludique au cœur des aiguilles de granit (prévoir chaussures adhérentes).
- Vallée du Fango : bassins naturels et pierres rousses classés biosphère — baignades en rivière quand il fait doux.
- Plage du Lion de Roccapina : sable farine et rocher en forme de lion qui veille sur la baie (route étroite, partir tôt).
- Capo di Feno (près d’Ajaccio) : grande plage sauvage, surfeurs et sentier côtier vers la pointe de la Parata.
- Erbalunga & Sisco (Cap Corse) : ruelles pastel, port minuscule et pauses café loin de l’agitation.
- Astuce pratique : en octobre, certaines liaisons bateau/excursions passent en horaires réduits et le vent d’ouest (libecciu) peut lever la mer. Je vérifie la météo, je prévois tenue en couches + coupe-vent, et je prends chaussures d’eau pour les criques rocheuses. Respect des posidonies : ne pas marcher sur les herbiers, ni ramasser le sable.
7. Paris

Grand classique d’un mois d’octobre en France, je choisis Paris. La capitale se visite toute l’année : même quand la météo boude, les activités ne manquent pas. Si j’aime l’art, je file au Louvre découvrir ses chefs-d’œuvre (oui, la Joconde… mais aussi les salles égyptiennes et la Victoire de Samothrace), ou à Orsay pour les impressionnistes. Les jours de soleil, je flâne sur les Champs-Élysées, je grimpe à Montmartre par les escaliers du funiculaire, puis je longe les quais de la Seine entre bouquinistes, ponts photogéniques et terrasses abritées.
Côté famille, c’est le jackpot : Disneyland Paris et le Parc Astérix sont aux portes de la ville, mais je peux aussi varier avec la Cité des sciences (espaces enfants au top), l’Atelier des Lumières, l’aquarium du Trocadéro, le Jardin d’Acclimatation ou une mini-croisière sur la Seine. En octobre, les foules d’été retombent, les expos de rentrée s’ouvrent, et les parcs (Buttes-Chaumont, Luxembourg) se parent d’or et de rouge : parfait pour un city-break à mon rythme.
Conseils hors des sentiers battus à Paris
- Passages couverts (Panoramas, Jouffroy, Verdeau, Vivienne) : balade à l’abri entre verrières, librairies et petits cafés.
- Canal Saint-Martin → Bassin de la Villette : marche au fil de l’eau, écluses, street-art et terrasses locales (super au coucher du soleil).
- La Campagne à Paris & la Mouzaïa (19e) : micro-quartiers de maisonnettes et ruelles fleuries, très photogéniques à l’automne.
- Parc des Buttes-Chaumont & belvédère de Sybil : vues sur Paris, grotte et faux temple — combo parfait avec la Mouzaïa.
- Petite Ceinture (12e, 15e, 16e, 20e) : tronçons d’ancienne voie ferrée transformés en promenade nature.
- Fondation Louis Vuitton (Bois de Boulogne) : alliance balade boisée + architecture de Frank Gehry + expo de saison.
- Musée de la Chasse & de la Nature (Marais) : cabinet de curiosités poétique et surprenant, souvent sans files immenses.
- Rue Crémieux (12e) & Passerelle Debilly : deux spots photo colorés (à respecter en silence, quartier résidentiel).
- Parc de Sceaux (RER B)
- : escapade rapide hors Paris pour jardins à la française et canaux, flamboyants en octobre.
- Astuce pratique : je prends des billets horodatés pour les grands musées, j’utilise un pass transport (Navigo Easy/journée) et je réserve mes parcs d’attractions à l’avance (promos de saison fréquentes).
8. Carcassonne

Envie de voyager dans le temps et de me perdre entre remparts et ruelles pavées ? Je file à Carcassonne. Classée à l’UNESCO, la cité médiévale déploie une double enceinte longue d’environ 3 km hérissée de 52 tours. En octobre, la lumière est douce, l’affluence retombe, et je profite pleinement des remparts, des lices et des panoramas sur les vignes du Minervois et les Corbières.
À l’intérieur des fortifications, je visite le château comtal, je grimpe sur les courtines et je m’attarde à la basilique Saint-Nazaire pour ses vitraux flamboyants. Entre deux balades, je descends dans la Bastide Saint-Louis (ville basse) pour les places ombragées, les boutiques d’artisans et le marché. Et comme je suis en pays d’Aude, je goûte au cassoulet et aux vins locaux (Cabardès, Malepère). Pour varier les plaisirs, je longe aussi le Canal du Midi à pied ou à vélo et je pousse jusqu’au lac de la Cavayère pour une boucle nature.
Conseils hors des sentiers battus à Carcassonne
- Remparts au petit matin : je fais le tour des lices quand la brume se lève sur l’Aude — ambiance médiévale garantie, photos sublimes.
- Bastide Saint-Louis « côté places » : Place Carnot et Halles Prosper-Montagné pour un café et des produits du terroir (idéal le samedi matin).
- Canal du Midi → Trèbes : balade à vélo le long des platanes jusqu’à la triple écluse de Trèbes, retour en douceur au fil de l’eau.
- Châteaux de Lastours (≈ 25 min) : quatre silhouettes cathares sur une arête rocheuse, sentier panoramique superbe en arrière-saison.
- Montolieu, village du Livre (≈ 20 min) : librairies de seconde main, ateliers reliure, ruelles d’artistes — parfait quand il bruine.
- Caunes-Minervois (≈ 30 min) : abbaye bénédictine, carrières de marbre rouge et ruelles dorées au coucher du soleil.
- Gouffre de Cabrespine ou Grotte de Limousis : monde souterrain spectaculaire (prévoir veste, 12–14 °C).
- Lac de la Cavayère : sentier forestier en boucle, belvédères et coins pique-nique à 10 min de la cité.
- Vins & vendanges : en octobre, je réserve une dégustation chez un vigneron (Cabardès/Minervois) pour découvrir les cuvées de l’année.
- Astuce pratique : je prends un billet horodaté pour le château comtal, je vise le coucher de soleil à la porte Narbonnaise, et je me gare sur un parking extérieur pour monter à pied ou en navette — la cité se savoure mieux sans voiture.
9. Les Gorges du Verdon

À cheval entre les Alpes-de-Haute-Provence et le Var, les Gorges du Verdon sont mon idée lumineuse pour partir en octobre en France au soleil. Canyons vertigineux, lacs bleu lagon, rivières translucides et villages perchés : tout s’enchaîne dans une lumière d’automne dorée. Jusqu’à fin octobre, la météo reste souvent clémente (quelques averses possibles), et les routes panoramiques sont bien plus fluides qu’en été.
Côté eau, je loue un kayak ou un paddle au Pont du Galetas pour remonter la gorge depuis le lac de Sainte-Croix — falaises calcaires, loges à martinets et reflets turquoise à portée de pagaie. J’alterne avec un pédalo plus tranquille ou je file découvrir les Basses Gorges entre Quinson et Esparron : ambiance plus sauvage, roselières et méandres secrets. Sur les hauteurs, je roule la Route des Crêtes (boucle D23 depuis La Palud-sur-Verdon) : belvédères spectaculaires sur l’Escalès, vautours en vol, épingles mémorables. En face, la Corniche Sublime (D71) déroule d’autres points de vue mythiques (Artuby, Balcons de la Mescla).
Si j’ai des jambes, je marche le sentier Blanc-Martel (classique, tunnels : lampe frontale indispensable) ou, pour une version plus sportive, la boucle de l’Imbut (exigeant, à éviter par sol humide). Je ponctue le séjour par une halte à Moustiers-Sainte-Marie : faïences, ruelles en cascade sous l’étoile suspendue, cafés en terrasse. Selon le temps, j’ajoute Castellane, Rougon ou Aiguines pour leurs points de vue sur les lacs.
Conseils hors des sentiers battus aux Gorges du Verdon
- Basses Gorges Quinson → Esparron : pagayez tôt le matin (eau miroir, hérons cendrés) et glissez jusqu’aux passages étroits façon « mini-fjord ».
- Gorges de Baudinard : calanques secrètes, grottes et falaises sculptées — magnifiques en balade douce en rive, prudence en kayak (niveau d’eau variable).
- Belvédère de l’Escalès (Route des Crêtes) : observez les cordées sur la paroi et les vautours fauves en vol stationnaire.
- Point Sublime & Couloir Samson : courte marche pour un face-à-face avec le cœur du canyon.
- Lac d’Esparron « côté calanques » : petites criques abritées et sentier balcon depuis le village (bains de soleil d’automne).
- Crête de l’Ourbes (au-dessus de Sainte-Croix) : itinéraire peu fréquenté, vue 360° sur le plateau de Valensole et les gorges.
- Musée de Préhistoire (Quinson) : pause culture ludique + village préhistorique reconstitué, parfait si un grain passe.
- Chapelle Sainte-Anne d’Artuby & pont de l’Artuby : balcon saisissant sur un canyon latéral (coucher de soleil conseillé).
- Castellane – Chapelle Notre-Dame du Roc : montée courte depuis le centre, vue grandiose sur la vallée du Verdon.
- Astuce pratique : en octobre, jours plus courts : je pars tôt, je prévois lampe pour les tunnels du Blanc-Martel, chaussures antidérapantes et coupe-vent. Les navettes/rentals passent parfois en horaires réduits : je vérifie la veille. Sur l’eau, je me renseigne sur les débits avant d’embarquer.
10. La Camargue

Pour boucler ma sélection des plus beaux endroits où partir en France en octobre, je mets le cap sur la Camargue. Ici, tout respire la nature : chevaux blancs, taureaux, marais, sansouïres et un ciel immense où passent les oiseaux migrateurs. En automne, la lumière est somptueuse, la foule s’estompe, et les températures restent assez douces pour profiter des grandes plages sauvages sans installations ni chichis.
Je m’offre une balade à cheval au cœur des réserves pour approcher flamants roses, hérons et échassiers depuis les sentiers noyés de roseaux. À pied ou à vélo, je longe digues et roubines, je grimpe aux observatoires pour scruter les étangs, et je termine la journée sur le sable, face au souffle de la Méditerranée. Côté villages, je flâne à Saintes-Maries-de-la-Mer : église fortifiée, ruelles blanches, petites adresses de poisson et balade de bord de mer au coucher du soleil. J’ajoute si possible Aigues-Mortes et ses remparts médiévaux, et les salins aux teintes parfois rosées.
Conseils hors des sentiers battus en Camargue
- Parc ornithologique du Pont de Gau (Saintes-Maries) : sentiers, observatoires et flamants de très près — idéal pour s’initier à l’observation.
- Tour Carbonnière (près d’Aigues-Mortes) : passerelles sur marais, vue à 360° depuis l’ancienne tour de guet.
- Salins de Giraud & digue à la mer : longue piste entre étangs et rivage, ambiance bout du monde (vélo recommandé, vent possible).
- Plage de Beauduc (accès par piste) : immensité sauvage pour marcher à l’infini — se renseigner sur les conditions d’accès/parking et respecter la signalisation.
- Plage de l’Espiguette (Grau-du-Roi) : dunes préservées et horizon XXL, parfaites lumières d’octobre.
- Bac de Barcarin (Port-Saint-Louis-du-Rhône) : petite traversée du Rhône en bac pour changer de rive avec la voiture ou le vélo.
- Manade & culture camarguaise : visite d’un élevage (taureaux, chevaux), démonstration de tri du bétail, gardians et casse-croûte local.
- Maison du Riz & marais salants : comprendre la culture du riz de Camargue et la fabrication du sel, avec dégustations.
- Balade à vélo « digue et roubines » : boucle facile depuis Saintes-Maries vers l’étang de Vaccarès (jumelles conseillées).
- Gastronomie : tellines à la plancha, gardiane de taureau, vins sableux des sables, fougasse d’Aigues-Mortes.
- Photo & oiseaux : tôt le matin ou en fin de journée pour les couleurs, respecter distances et périodes de nidification (pas de drone sans autorisation).
- Astuces pratiques : en octobre, moustiques encore possibles après la pluie — répulsif utile. Vent (mistral) fréquent : coupe-vent + lunettes de soleil. Ne pas rouler sur dunes/ganivelles, ne pas piétiner les zones sensibles, et se renseigner sur l’accès aux pistes (certaines sont réglementées).
Vous connaissez maintenant notre top 10 des destinations où partir en France en octobre. Afin de voyager au meilleur prix, nous vous conseillons de comparer les hébergements dans ces endroits grâce à un comparateur comme Kayak.
